Réalisé par Andrew Niccol
Avec
Ethan Hawke, Uma Thurman et Gore Vidal
Édité par Sony Pictures
Le premier film de l’ère post-Dolly. Ethan Hawke, Uma Thurman et Jude Law (magnifique) se battent dans un monde où le futur et la vie des individus sont prédéterminés génétiquement avant leur conception. Une critique féroce et sans concessions de l’eugénisme hi-tech sur le DNA, qui rappellera à certains « THX 1138 » de George Lucas.
Il y a le layout sobre et bien lisible des DVD Columbia. Mais la vraie feature est dans le disque : « Gattaca » est un produit « select » du Sony DVD Center, avec ses masters HDTV qui causent des excès de jalousie à Hollywood. Bref, LE label D.O.C. qu’on ne présente plus, et qui garantit la qualité du transfert de l’oeuvre. A l’intérieur du boîtier, il se trouve un mini-sondage à compiler ; GCTHV promet de tenir au courant des nouveautés à venir du groupe ceux qui renverront la fiche.
Le DVD reprends les mêmes extras contenus dans l’édition américaine. Il ne faut pas se fier aux apparences des menus - le Z2 indique 7 scènes écartées du montage, alors que le Z1 n’en contient que six - en realité, le menu du Z1 est « buggé », car une scène en contient en realité 2 back-to-back. Le contenu est donc En plus du film, le DVD offre la bande-annonce (en VO), une featurette sur le tournage, des filmographies, une sélection de photos et affiches, et bien sûr les « lost scenes » déjà citées ! Et juste avant le film, deux miniclips détonnants sur le Dolby Digital et le cultissime Sony DVD Center. On regrette juste que le DVD « bloque » la touche Menu pendant les extras. Les impatients devront appuyer sur Stop, ou jouer avec l’avance rapide.
Sony DVD Center : faut-il ajouter autre chose ? Une image cristalline (anamorphique, of course), aseptisée et riche de définition, qui restitue les experiments du réalisateur avec les filtres et les grands-angles. Sur la face B du disque, on trouve la version Pan&Scan du film. Même si la définition est irréprochable, « Gattaca » a clairement été conçu pour exploiter au maximum l’écran large, donc?
Des pistes VO et VF sobres et feutrées, qui s’harmonisent avec le climat oppressif de l’histoire. Les amateurs des sensations sonores devront se rabattre sur le clips Dolby Digital et Sony Center, ou alors sur le chapitre 16, dans la scène où Ethan Hawke doit traverser l’autoroute.