Men in Black (1997) : le test complet du DVD

On ne présente plus les Men In Black. Service très spécial chargé de surveiller tous les aliens en « résidence » sur la terre. Will Smith (Jay), Tommy Lee Jones (Kay) sont parfaits, le scénario, assez original pour une fois, tient bien la route avec un excellent dosage action/humour/science fiction. Bref un « must see » de la décénie passée.

Boitier noir avec juste les lettres « MiB » gravées en argenté, deux disques, dont un DVD18 et un disque sérigraphié, des menus animés en image de synthèse absolument exceptionnels et qui restent pourtant simples et agréables à naviguer, trois langues en 5.1 et une armée de sous-titres, le tout naturellement commutabe à la volée.

Un disque entier de bonus ! Making Of, Storyboards, Etapes de construction des effets spéciaux (une même scène avec un angle par étape, génial pour voir l’évolution du travail d’ILM), le clip de Will Smith, et une « table de montage » qui permet de se refaire son propre « Cut » à partir de différentes prises (un peu gadget mais assez fun). Les habituelles filmos semblent bien peu face au reste… Vous pouvez y passer plus de temps que pour voir le film !

Mais ce n’est pas fini… Sur le film lui-même, vous pouvez activer pas moins de 3 commentaires audio et un « commentaire vidéo » (commentaire audio avec les silouhettes de Tommy Lee Jones et Barry Sonnenfeld qui discutent en regardant le film).

Nickel. Le film a une colorimétrie qui m’a toujours semblée étrange (tons très doux, voire gris), mais c’était comme ça en salles, sur le Laserdisc, et on retrouve ces tons sur le DVD. La résolution de l’image est parfaite, aucune saccade, aucune pixélisation, très cool.

Sur les suppléments, un certain nombre de passage de « making of » viennent visiblement de chutes vidéo, voire de passages numérisés à basse résolution pendant les études de sfx et sont naturellement moins bonnes, mais c’est normal.

La claque !

Dès le générique, la présence sonore est incroyable. Chaque son est parfaitement positionné, et honnêtement, je n’ai jamais entendu un orchestre symphonique aussi bien « spacialisé » dans une BO de film. Les sections de cuivres et de cordes ont un placement et une texture parfaites. Ca commence bien.
Et le reste du film est du même acabit. Tout en douceur et en précision, mais dans les scènes d’action, et ben ça pête (excusez du mot). Du grand art !!