Réalisé par Woody Allen
Avec
Woody Allen, Mia Farrow et Nick Apollo Forte
Édité par MGM / United Artists
Derrière le simple comique de son personnage de loser de
Broadway, Woody Allen s’interroge sur la place des « petits »
artistes…
Tourné en noir et blanc, mais tellement haut en couleur, de
par, notamment sa fabuleuse galerie de portraits, « Broadway
Danny Rose » est une des plus grandes réussites du Maître. Mia
Farrow est une nouvelle fois à ces côtés, cette fois-ci dans
un rôle de Vamp blonde. Force est de constater que cette
actrice excelle dans tous les registres de la composition.
On pourra particulièrement souligner ce « supplément de
tendresse » dans lequel baigne indéniablement le film.
Regardez-bien les dernières séquences. Elles sont parmi les
plus poignantes et pathétiques jamais tournées par Woody
Allen.
Partie intégrante du second coffret 6 DVD de la Collection
Woody Allen MGM, cette édition jouit comme à l’accoutumée d’un
joli packaging. La jaquette reprend au verso le résumé de
l’histoire, les langues proposées en mono (français, anglais,
allemand, espagnol, italien) et les différents sous-titres
(huit au total). Des menus 16/9 fixes et muets, d’une
esthétique un peu trop « verdâtre », nous sont offerts ; on
regrettera peut-être la non-utilisation d’une musique « Jazz »
sur toute l’interactivité. La navigation est claire à défaut
d’être très originale. L’ensemble de l’oeuvre est présenté en
16/9 anamorphique, mono et découpé en seize chapitres.
On aurait aimé davantage de suppléments que cette maigre
bande-annonce. Les fans du réalisateur retrouveront avec
plaisir la plus belle copie parue à ce jour de ce classique
allenien.
Une bande-annonce non sous-titrée. C’est tout ! On aurait souhaité au moins une interview de Woody Allen !
Il est toujours délicat de critiquer un noir et blanc,
d’autant plus qu’ici il s’agit d’un choix délibéré d’Allen.
Un peu comme pour Manhattan, l’image en cinémascope ne
souffre d’aucun défaut majeur de compression et elle souligne
la magnifique photographie du film.
Netteté et finesse sont au rendez-vous. Assurément la
meilleure copie disponible à ce jour.
Tout fan de Woody Allen se doit obligatoirement de voir le
film dans sa version originale. Ici, on est satisfait par
l’exploitation globale de la VO. La clarté est au rendez-vous.
Les pistes mono française, espagnole et allemande sont
claires. Elles feraient presque chacune jeu égal avec la VO si
elles ne souffraient pas d’un environnement sonore plus
étouffé.